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Paradigme's blog
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12 janvier 2005

C’est notre jeune Maryse qui a ouvert le feu…

 

 

C’est notre jeune Maryse qui a ouvert le feu…

 

Aéroport d’Abidjan – Welcome – Bienvenue – Ayaolhidja.

Première impression : Ca grouillait ! Oubliée la distance entre les corps dont on avait l’habitude, l’air climatisé. Les relations climatisées et aseptiques, imbuvables cocktails parfois d’indifférence et de mépris.

Pour la première fois, l’impression de faire partie d’un même corps, moite, suintant.

Une lourdeur dans l’air et une obscurité qui pesait car l’inconnu était au bout du couloir. Passé cette sortie de l’aéroport, on n’aurait plus aucun lien avec nos repères.

Vérification des passeports et des visas, attente, tentative de récupération des bagages, regroupement, et puis attente encore, dans le brouhaha. Et paradoxalement un silence intérieur aussi.

Et nous sommes sortis finalement.

Un peu d’air enfin, tiède et puis, quelques silhouettes qui se détachent du fond obscur.

Une odeur de chocolat. Odeur bénie !!!

Et le car nous emmène, toutes fenêtres ouvertes, avec l’air doux flottant au-dedans, nous emmenant au dehors, portés sur l’effluve du cacao, l’esprit libre, évadé, voguant et divaguant…

On se voit tout à coup sur un vélo qui passe, on pédale à contre-sens, puis on s’arrête goûter la mixture bouillonnante sur un feu au bord de la route.

Les gens sont des inconnus. Mais se faufilent dans notre espace, et ils imprègnent notre mémoire.

Et dans le bus, on ne trouve plus trop rien à se dire.

Et qu’on se connaisse n’a plus vraiment d’importance.

On est là.

 

Maryse



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